Retours sur les ateliers pro à destination des acteurs de la restauration collective
Publié le , mis à jour le 19 décembre 2024
Dans le cadre des Débats pour le climat des ateliers dédiés aux acteurs de la restauration collective ont offert un espace d'échanges de bonnes pratiques essentielles. Pour co-construire des solutions pour réduire l'empreinte carbone des repas servis.
Une démarche collaborative ambitieuse
Les ateliers ont permis à des participants issus d'organisations diverses, telles que le CROUS, Elior, ou encore des collectivités locales, de réfléchir ensemble à des initiatives concrètes pour une restauration plus durable. Ces échanges s'inscrivent dans les trois engagements clés de Grenoble Alpes Métropole : consommer moins mais mieux de viande, privilégier des produits locaux, bio et de saison, et lutter activement contre le gaspillage alimentaire.
Les objectifs principaux étaient clairs : partager les retours d'expérience sur les actions déjà menées, définir des initiatives pour aller plus loin et identifier les besoins pouvant bénéficier du soutien métropolitain.
Des actions phares et des enseignements clés
Parmi les nombreuses initiatives présentées, plusieurs se démarquent par leur impact et leur originalité :
- La mise en place d'une offre végétarienne quotidienne, avec des plats gourmands et attractifs pour tous les convives.
- La formation des équipes culinaires à la cuisine végétarienne et nourricière, pour renforcer leurs compétences en création de recettes durables.
- La pesée et la communication autour du gaspillage alimentaire, notamment du pain, afin de sensibiliser les convives.
- L'introduction d'un "Carbon Score" pour chaque plat, affiché pour informer sur son impact environnemental.
Ces actions ont été renforcées par une approche de communication inclusive, mobilisant aussi bien les cuisiniers que les consommateurs, et intégrant des retours précis grâce à des outils de suivi carbone. Les résultats sont encourageants, comme le montre l'adhésion croissante des convives aux plats végétariens, avec des taux d'acceptation atteignant 30 % sur certains sites.
Perspectives et suite à donner
Fort de ces premiers succès, les participants ont exprimé leur volonté de pérenniser et d'élargir cette dynamique. Ils envisagent notamment :
- Une action collective à grande échelle lors du Mois de la Transition Alimentaire 2025.
- Une implication accrue des salariés et des producteurs locaux pour renforcer les chaînes d'approvisionnement durables.
- L'organisation de visites et d'ateliers pratiques pour sensibiliser et former davantage d'acteurs.